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Philyvain ou le chevalier aux pions - Par bouddhiste de quatre
Le 10/12/2023
02.2023
Le sujet était : vous envisagerez un échange de services entre deux personnages.
Il était une fois un courageux chevalier (un peu mais pas trop) qui combattait des dragons pour sauver des princesses. Ce chevalier : c’était moi.
Je dis bien « c’était » car je ne suis plus chevalier depuis presque trois milliards d’années. Je suis actuellement en train de subumbaler sur le « Vadrouilleur ». Un vaisseau spatial d’où ont débarqué sur Terre les soldats de ce moment historique mondialement connu : La grande Vadrouille. Mais je m’égare.
Un jour que je combattais un dragon rose à pois verts, je me suis dit que ce n’était pas une vie ça. Combattre des dragons d’accord, ça va une fois, ça occupe le temps libre mais après, ça devient lassant !
Une voix me distraya de mes pensées, c’était le dragon.
« Eh ! Ho ! T’es pas à ce que tu fais ! Je suis en train de te rétamer ! Concentre-toi !
- Non !… J’en ai marre ! Je me barre. Salut !
- Salut ! Á la prochaine ! Tiens, je te donne mon numéro.
- Merci.
Et je rentrit chez moi (à moins que ce ne soit « je rentra »).
En entrant dans la cour de ma maison, je vis mon écuyer accourir.
« ‘jour, boss ! Vous avez une sale mine !
- Ouais ! J’en ai marre…
- Attendez voir. Je vais vous remonter le moral, vous allez avoir une de ces pêches ! Yark ! Yark ! Yark !
- Pourquoi vous me faites le rire sardonique, là ? Non ! Oulala ! Non ! J’ai pas confiance ! Je crois que j’ai moins confiance en vous qu’avec le dragon !
- Et vous avez raison ! Yark ! Yark ! Yark !
PAF !!!
Il m’a donné un de ces coups de pied au… voilà ! Ah ! Ça me l’a remonté, ce fichu moral !
Allez ! Hop ! J’ai remis mon armure et je suis allé le combattre (aux échecs, c’est plus prudent) ce dragon de mmm… Bon. Et j’ai gagné ! A plates coutures ! Échec et mat en trois coups !
Et je suis retournu chez moi (enfin, vous voyez ce que je veux dire).
Et là : je trouve mon écuyer qui pleure à chaudes larmes ! Alors je me suis dit : « Je vais moi aussi lui remonter le moral !
PAF !!!
Ça l’a assommé, alors je lui ai laissé un message :
La vengeance « redevabilitance » est un plat qui se mange froid
Le 10/12/2023
29.01.23
Ce texte est un cadeau de Philémon à son grand-père pour ses 75 ans, grand amateur de... caprice des dieux et un des initiateurs de l’éclairage de la Tour Eiffel par l’intérieur.
« Allô ! Allô ! Papy-Zoulou ! Répondez ! A vous !
- Tour de contrôle, je vous reçois 5 sur 5. Y a-t-il une piste de libre ?
- Une piste ? Vous vous y prenez tôt, dites donc ! Vous n’êtes même pas encore sur notre radar et pourtant, il est surpuissant !
- Mais voyons, je ne m’y prends pas trop tôt ! J’arrive dans 5 minutes et puis moi, je vous ai sur mon radar ! Le vôtre doit être en panne !
- Mais pas du tout ! On vient de recevoir un autre zinc !
- Eh ! Vous avez oublié d’allumer les lampes de vos pistes !
- Mais bien sûr que non ! Je les vois comme je vois que mon radar est vide !
- Mais… Je suis maintenant à moins d’un mille de vous.
- Mais pas du tout !!!
- Ecoutez, je sais où je suis, quand même ! Je suis à 0,2 miles de vous à une vitesse de 320 nœuds et à 62 000 pieds d’altitude. O.K. ?
- Non ! Pas O.K. du tout ! Vous débloquez, mec !
- Mais non, regardez, je vous fais des appels de phares, mais regardez, nom d’un chieeeeeeeeeeeeeen… Krachhhhhhhhhhhhhhh !...
- Allô !? Allô !!! »
Le contrôleur du ciel se retourna.
« Capitaine, capitaine !
- Quoi ? dit une grosse voix bourrue. Qu’est-ce qu’il y a encore ?
- Le zinc matri…
- On dit « avion » ! Pas « zinc » !
- Bon, alors l’avion matricule 2K708N3 a boumé et…
- On dit pas « boumer » ! On dit « exploser » !
- Bon, alors 2K708N3 a explosé et c’est le fourtième !
- Le quoi ?
- Le fourtième ! De l’anglais « four », qui veut dire « 4 » et du français « tième », qui veut dire… ben, « tième » !
- Vous viendrez me voir dans mon bureau cet après-mid… »
Tututututu !
Tututututu !
« Capitaine ! On a sonné !
- J’ai entendu, « face de pingouin » !
- Capitaine ! Vous aviez dit que vous ne m’appelleriez plus « face de pingouin ! »
Mais le capitaine était déjà parti.
En descendant les escaliers, Guanimort, car c’est comme ça que le capitaine s’appelait, se dit :
« Ce doit être le journal qui arrive. Il arrive que plus en plus tôt, il est à peine 4 heures du mat’. Je crois que je vais aussi classer cette affaire « top-secr... »
Ses pensées furent interrompues par une femme qui montait à sa rencontre en hurlant. Elle tenait un rouleau de sacs-poubelle dans une main et un réveil-matin dans l’autre.
« Bonjour, sergent Mileeght !
- Salut, salut ! Au secours !
- Qu’est-ce qui se passe ?
- J’étais de garde dans le quart de 4 heures 50 et là, le journal arrive !
- Oui ! Et bien quoi ?
- Et bien, regardez vous-même ! »
Et elle lui tendit le journal.
« Pourquoi tenez-vous un rouleau de sacs-poubelle et un réveil-matin ?
- Je ne sais pas mais ça prouve que je suis très paniquée !!! »
Le journal se présentait ainsi : sur la une, il y avait :
Le capitaine resta bouche bée :
« Mais, mais, mais, mais, mais...c’est mon numéro que voilà !
- Oui ! On va être submergé d’appels !!! Oh là là là là... »
« Salut, c’est moi, Tchoupi, je marche vers l’école... »
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Capitaine ?
- Euh… ma sonnerie de téléphone.
(…)
- Alors quoi ? Vous décrochez ?
- Bon. »
Et il décrocha.
« Allô ?
- Mettez le haut-parleur, capitaine ! » dit le sergent Mileeght.
Le capitaine s’exécuta. Il entendit alors :
« Allô ? »
Et ce fut le drame :
« Sergent ! Qu’est-ce que je dis ?!
- Mais je sais pas, moi ! Ecoutez-le d’abord !
- Oui, d’accord mais après ?
- Je sais pas, je vous dis ! Improvisez !
- Bon, allez, c’est parti, j’y vais, OK, allons-y, super, un petit effo…
- Alors quoi ! Allô, non mais allô, quoi ! Ah, tiens, y faudrait que j’la r’place, celle-là ! Vous vous grouillez de me répondre, oui ou m…
- OK ! OK ! Qu’est-ce que tu veux ma petite ?
- Je suis pas ta petite, espèce de pifgalette ! Et puis vous avez pas lu le journal ? T’es vraiment un pifgalette !
- Bon, bon ! Je t’écoute. Quelle est ton id…
- De quel droit tu me tutoies, pifgalette ? Hein ?!
- Hein ? Heu… Bon, quelle est VOTRE id…
- Bon alors : Tu-vas-chercher-des-esclaves-pifgalette-et-puis-tu-les-mets-sur-des-vélos-et-alors-y-font-de-l’-électricité-gratos-pour-faire-fonctionner-mieux-ces-pifgalette-de-projecteurs. T’as capté ? Pifgalette ?
- …
- Pff ! Quand tu auras retrouvé ta langue, ça sera trop tard, pifgalette ! »
CLIC
« Capitaine, je peux vous dire un truc ?
- Ouais ?
- C’est pas gagné ! »
« Salut, c’est... »
« Capitai…
- Oui c’est bon, je décroche !
- Allôw ?
- Oui ?
- Jew vienw pouw l’annonced : ilw fautw capturew lew suneil etw lew put souw the touw Eiwfel. Voilàw.
- Heu… je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée. »
- Dowmage ! Aw bientôw !
CLIC
« Capitaine ?
- Ouais ?
- C’est de pire en pire !
« Salut, c’est... »
« La ferme !!! Allô ?
- Hi, hi, hi ! Moi je sais ! Hi, hi, hi ! Y faut tout faire flamber ! Hi, hi, hi !
- Mais qui êtes-vous ?
- Hi, hi, je suis le pyromaniac ! Ha, ha, ha ! Oups, pardon, je me suis trompé : c’est « Hi, hi, hi », pas « Ha, ha, ha » ! »
CLIC
« Capitaine ?
- Aïe ! Aïe ! Aïe !
- Vous m’arrachez les mots de la bouche ! »
« Salut c’... »
« Encore ?
- Oui !
- Je suis obligé de décrocher ?
- Oui !
- Vous êtes sûre ?
- Oui !
- Bon ! Allô ?
- Ah ! Bonjour, monsieur. C’est bien ici que je dois m’adresser pour la petite annonce de la tour Eiffel ?
- …
- Et bien ? Vous avez perdu votre langue, mon bon monsieur ?
- Euh, ben, enfin, mais vous ne me traitez pas de pifgalette ?
- Mais non, enfin !
- Vous n’êtes ni esclavagiste, ni pyromane ?
- Bien sûr que non !
- Vous ne voulez pas décrocher le soleil ?
- Mais pas du tout ! J’ai eu une idée, voilà : un jour que je mangeais du Caprice des dieux, pour ne pas changer, je me suis dit que si les projecteurs ne marchaient pas du sol alors il fallait les mettre dans le ciel, mais je ne pense pas que ce soit non plus une bonne idée. Ce qu’il faut, c’est plus de lumière. Il faut construire une guirlande électrique géante et l’enrouler autour de la tour et là, on le verra, votre monument ! Alors ? Est-ce que mon idée vous plaît ?
- …
- Vous n’avez pas raccroché, quand même !?
- Non ! C’est, c’est… votre idée est formidable, géante, époustouflante ! Mais au fait, quel est votre nom ?
- Et bien, je m’appelle G. P. !
Le 29/01/2023
25.06.21
[Nous tenons juste à préciser que, sachant l'humour pince-sans-rire de Philémon, le texte qui suit est à lire au second degré...]
Chère maîtresse,
je vous donne ma démission parce que, l'école, il y en a marre. Votre exercice, là, sur les contraires, et bien c'est trop facile ! Et puis, « synonyme », ça s'écrit : S.Y.N.O.N.Y.M.E, pas : S.S.I.N.N.A.U.N.I.M.M.E !
A mon avis, vous descendez du poisson rouge et du chien. Poisson rouge parce que la mémoire, oulala et chien parce que vous reniflez par terre quand votre stylo est tombé sous votre bureau.
Et puis c'est débile de mettre « E.N.T » à la 3ème personne du singulier.
Et quand vous m'avez mis un gros 20/20 sur le front*, c'était idiot !
Pas cordialement du tout,
Philémon
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Cher élève Philiman,
Ne démissionnez pas, je fait une remise à niveau !
Cordialement,
Maîtresse
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Maîtresse pas chère du tout,
C'est ce que vous m'avez dit en décembre* et nous sommes en
JUIN !!!
Philémon
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Cher Filomin,
C'est pas ma faute, c'est celle du programe scolair !
Maîtresse
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Fichue Maîtresse,
La ferme !!!
Philémon
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Filamine,
Ne soit pas grossié !
Maîtresse
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Maîtresse à la noix,
J'ai dit : la ferme !
P.S. : Philémon, ça s'écrit : P.H.I.L.E.M.O.N !
Philémon
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*Lire : « La feuille d'exercices »
*Encore : « La feuille d'exercices »
Le 28/01/2023
2022
Il y a un grand comédien, tout le monde croyait qu’il était anglais mais, en fait, il était allemand. Et son nom de scène, il l’a trouvé au moment de sa mort. Il s’est écrié :
« Ach ! Ch’expire ! »
Les carrés fliukrch attaquent !
Le 28/01/2023
13-27.12.22
DRING ! DRING !
« Tico, va ouvrir !
- Oui Maman ! » Et plus bas : « Je suis pas ta bonne !
- Je t’ai entendu, tu sais !
- Oups !
- T’as raison, ouais ! Allez, va ouvrir !
- Pffffffff ! »
Il ouvrit la porte :
« J’ai déjà donné ! »
Il allait la refermer quand sa mère intervint :
« Même si on a déjà donné, on veut savoir ce qui se passe. Et toi, sois poli !
- Moi ?! demanda le visiteur.
- Mais non ! Pas vous ! Lui !
- Moi ?! demanda Tico.
- Non, le Père Noël et peut-être même le Pape. Mais oui, toi, bougre d’andouille ! Bon alors ?
- Je suis chargé par Monsieur mon maître et Mademoiselle ma Maîtresse de vous remettre cette invitation.
- Oh super ! s’écria Tico en arrachant l’enveloppe des mains du porteur. C’est les cousins !
- Ce sont les cousins ! le rectifia sa mère en essayant de faire comprendre au porteur qu’elle se foutait royalement de la main tendue pour le pourboire.
- Maman, pour ce monsieur, tu pourrais donner un peu…
- Toi, ta !!!… bouche.
- Qu’a-t-il dit ? demanda le monsieur qui avait toujours la main tendue (parallèlement, la mère s’en foutait toujours royalement).
- Rien ! Mêlez-vous de vos oignons, vous ! Pourquoi vous êtes encore là ?! »
Et elle ferma la porte sans plus de cérémonie. Elle attendit quelques secondes puis elle la rouvrit pour laisser sortir les doigts du monsieur qui étaient restés dans le chambranle.
« Alors ? Qu’est-ce qu’y disent tes cousins ?
- Mes cousins, dit Tico en ouvrant l’enveloppe, se portent bien, nananananana, oh ! Ils m’invitent à passer une semaine dans leur… leur quoi ? Leur castèl ? »
Il le prononça avec un accent français impeccable. Sa mère le rattrapa :
« On dit « Cassôle » ! Tico ! dit-elle avec un accent de patois anglais très, très lointain.
- Alors ils m’invitent dans leur « cassôôôôle » ! Pour une semaine de vacances.
- Je vais t’appeler Ticôôôô ! pour la peine.
- Méchantaffreusevilainignoble !!! …Bon, alors, nanana… Aah ! Je pars demain ! Maman mes bagages ! Viteuviteuviteuviiiiite !!!!
Le lendemain, Tico partait pour le « cassôle » de ses cousins.
Tico était (presque) un garçon bien élevé qui vivait dans une famille (presque) bien élevée avec des frères (presque) bien élevés et des cousins (presque) bien élevés. Et ces cousins (presque) bien élevés l’invitaient dans leur château à la campagne. Il se situait presque en Suisse et presque en Allemagne (à la frontière, quoi !). D’ailleurs, le château appartenait à la famille PRAISK.
Tico sortit du train. Ses cousins devaient venir le chercher sur le quai. Mais sur celui-ci : personne ! Tout d’un coup, un vrombissement, un avion en rase-motte et deux parachutes.
« Les cousins ! s’écria Tico. Salut les gars !
- Salut Tico ! Content de te revoir !
- Ouais ! Allez, tchèk ! »
Un tchèk interminable était convenu avec les trois cousins. Après les formules de politesse, l’hélicoptère personnel des enfants PRAISK vint les chercher et ils s’envolèrent tous les quatre, avec le pilote, vers le château.
En survolant le château, Tico s’écria :
« Wâw ! Depuis ma dernière visite, vous avez aménagé quelques trucs !
- Oui. Nous avons agrandi le parc, nous avons relié les sept piscines rondes que nous avions pour faire un bassin à alvéoles, nous avons aménagé une petite piste d’avions et d’hélicoptères, nous avons construit une salle de cinéma, un terrain de tennis et un terrain multi-sports avec du faux gazon. Nous avons aussi construit un observatoire sur le toit du château et agrandi nos chambres d’une cinquantaine de m2. Notre table d’écoute téléphonique, nous l’avons aussi agrandie. Toute la région est maintenant sous surveillance ! Les parents ont dû faire la même chose que nous avec leur partie du château. »
Un sifflement d’admiration s’échappa des lèvres de Tico :
« Et bah dis donc ! Et ça n’a pas coûté trop cher, tout ça ?
- A peine un milliard d’euros. Allez, descends de cet hélico étroit comme mon papa !
- Crétin, dit l’autre, notre père, il est énorme ! C’est pas une bonne comparaison ! »
L’autre garnement répondit :
« Viens dire bonjour à Grominet !
- Et qui est Grominet ?
- C’est notre léopard apprivoisé !
(Nous déclinons toute responsabilité auprès du lecteur sensible)
Tico recula d’un pas mais, trop tard. Le léopard lui sauta dessus et le renversa sur le dos comme un vulgaire tas de linge qu’on éparpille. Il approcha sa gueule pleine de grandes dents pointues et… lui fit un gros léchou sur le nez d’un air satisfait ! Puis il s’en alla manger ses croquettes goût « kébab à l’artichaut ».
Journal de Tico
1er jour : installation
Il m’arrive un truc bizarre : j’entends des voix ! J’étais en promenade avec Grominet dans le parc et là, venant de sous mes pieds, des cris ! Je baisse la tête, rien ! J’avance d’un pas et : BOUM ! Je tombe dans un trou ! Et quel trou ! Au moins 10m ! Et en bas, je sens que je vais avoir la surprise de ma vie. Après ma chute, je vois un tunnel qui part, j’ai un très bon sens de l’orientation, qui part vers le nord ou peut-être vers l’ouest, ou l’est, mais je suis quasiment sûr que c’était vers le sud. Donc, je prends ce couloir. On aurait dit un couloir de mine désaffectée. Au bout de cette galerie, il y avait une salle. A vue de nez, je dirais bien 20, 25m2. Et dans cette salle, attachés et bâillonnés, les cousins ! Alors que je venais de les quitter 5mn plus tôt ! Ils étaient à la piscine ! Je m’avance pour les libérer quand j’entends des voix. Vite, je vois un chariot sur des rails (les rails s’arrêtaient devant le mur des deux côtés de la salle). Bizarre…
Je monte donc dans le chariot. Les voix se rapprochent, je me fais tout petit ! Il y a deux voix. Je vais retranscrire tout ce qu’elles disent :
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« Tu crois qu’ils ont été sages les deux gosses ?
- Ils ont intérêt à l’être! De toute façon, on les a saucissonnés ! »
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C’est des voix étranges et métalliques !
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« Alors, on les embarque ?
- Ouais ! Charge-les dans le chariot, mais assomme-les d’abord ! »
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J’entends deux coups sourds ! Une ombre au-dessus de ma tête ! Aïe, ils m’ont repér
Le journal de Tico s’arrête là. L’un des deux méchants venait de le lui arracher des mains. Et c’étaient bien des enfants !
Sans que Tico aie le temps de réagir, un des enfanst avait jeté les deux cousins dans le chariot, l’autre avait abaissé un levier qui sortait du mur et le wagonnet commença à rouler, de plus en plus vite vers la muraille.
Tico ferma les yeux en attendant le choc.
Il attendit cinq secondes.
Il attendit dix secondes. Quinze secondes. Toujours rien. Il ouvrit un œil, puis l’autre et regarda autour de lui.
Le chariot avait traversé le mur ! Le couloir qu’ils longeaient était éclairé de petites ampoules vertes encastrées dans le mur.
Le boyau était en pente douce, ce qui faisait avancer le wagon à une moyenne de 15km/h (retenez bien ce nombre, il vous servira sûrement quand vous vous réincarnerez en acarien. Si, si, c’est vrai !).
Un matelas vint stopper net la course du chariot (pas un matelot, forcément, on n’est pas sur un bateau, on est sur… vous verrez). Un carré à pattes de couleur fliukrch (si vous ne savez pas ce que c’est, cherchez, et si vous trouvez, envoyez-nous la définition).
Donc, un carré à pattes de couleur fliukrch saisit les trois garçons dont deux s’étaient réveillés (le troisième l’étant déjà, il ne put pas le faire). Trois tentacules suffirent à les coller au plafond, qui était d’ailleurs à peine à vingt centimètres au-dessus de leur tête (pas en-dessous, forcément !). Les vingt-sept tentacules restés libres appuyèrent sur diverses touches d’un panneau de contrôle, ce qui eut pour effet de faire sortir une cage du sol.
C’est alors que Tico et ses cousins se rendirent compte qu’ils étaient dans un vaisseau spatial et que le carré fliurkch était un extra-terrestre.
Il les enferma dans la cage et dit :
« Et voilà ! Le travail est bouclé ! Nous avons les spécimens intelligents de toutes les planètes habitées des 52 systèmes solaires et planétaires de la Fédération spatiale de « Delta 6 ». Les frérots, nous rentrons ! »
Un pan de mur s’effaça et les deux « frérots » débouchèrent dans la salle. C’était les hommes à la voix métallique ! Ils se plantèrent dans un triangle dessiné sur le sol et un rayon bcazij les arrosa de sa lumière (bcazij est une autre couleur spatiale). Ils se transformèrent en carré lwavur (y’a plein de couleurs bizarres dans ce bouquin !).
Tico les regarda, il regarda ses cousins, puis les carrés, puis ses cousins, et décida de passer à l’acte ! Mais il n’en eut pas le loisir car le léopard surgit au moment où le carré fliukrch se demandait s’il allait passer par la strato-route ou par les routes solaires.
Grominet sauta sur le panneau de contrôle et piétina, piétina et repiétina jusqu’à ce que la cage, après être passée de l’état liquide à l’état gazeux s’ouvre enfin. Tico et ses cousins coururent de toute la vitesse de leur corps intelligent. Grominet surveillait leurs arrières ! Après un dédale de couloirs, ils sortirent enfin à l’air libre ! Et là, ils eurent un choc ! Les deux cousins étaient en train de se prélasser dans la piscine ! C’était impossible puisqu’ils venaient de sorrtir du vaisseau et étaient à côté de lui ! Il n’avait pas quatre cousins quand même ! Si ?
Les cousins de la piscine sortirent, s’ébrouèrent comme des chiens et se jetèrent sur Tico et les cousins du chariot ! Ce fut une belle bataille ! Tico, qui faisait du judo, assomma tout le monde sans faire de différence, attacha tout le monde sans faire de différence et réveilla tout le monde à coups de grandes baffes sans faire de différence.
Il les aligna contre un mur du château. Il dit :
« Amutm lboé ! »
Et deux des cousins répondirent :
« Non ! C’est pas vrai !
- On est pas ce que tu dis ! »
Et les deux autres répondirent :
« Comment ?
- Qu’est-ce qu’il a dit ? »
Tico avait trouvé les extra-terrestres. C’était les deux premiers cousins ! Il libéra donc les deux vrais et réassomma les faux.
C’est alors qu’il y eut un grand tremblement de terre et le vaisseau spatial sortit de sa cachette. Il se plaça au-dessus des extra-terrestres et le rayon bcazij se ralluma. Les faux cousins furent téléportés au bord de l’astronef !
Puis le vaisseau s’envola à grande vitesse vers l’espace. Tico s’écria :
« Bon débarras ! »
FIN
Interview de Vouvray - Ma ponette préférée !
Le 28/01/2023
12.22
- Bonjour Vouvray, je voudrais vous poser quelques questions.
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Hiiiiiiiiiii !
(Bonjour, faites… faites. Moi, je ne suis que le cheval !)
- Justement, alors voilà : depuis quand êtes-vous au club ?
- Hiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
(Hou là là ! Cela fait longtemps ! Je ne sais plus, là ! Il faut regarder dans les archives!)
- Au club, avez-vous des ennemis ?
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
(Grr ! Quand j’y pense, à cette… heuuu!)
- Vouvray ! Pas de gros mots !
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!
(Pardon, mais bon. Voilà : elle s’appelle Hey Girl et c’est vraiment une grosse chipie, pardon)
- Vouvray, la nuit où dormez-vous ?
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Hiiiiiiii !
(Comme tous les chevaux, je dors debout. Ma place préférées, c’est adossée à la botte de foin. J’adooooooooore !!! C’est doux et moelleux!!!)
- Est-ce que vous avez un amoureux ?
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiii !
(Ah non ! Les garçons, non merci !!!
- Il paraît que vous allez très vite ?
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
(C’est vrai. Je vais plus vite que les autres. Mais bon, comme tout le monde, je vais vieillir ! J’ai déjà pris du poids !)
- Ah ? Vous avez grossi ? Hi hi hi !
- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
( Ne vous moquez pas ! Sinon, vous prenez un coup de sabot dans le derrière hum hum !)
- Oh ! Il est l’heure que j’y aille ! Au revoir Vouvray !
- Hiiiiiiiiiiiiiiii !
(Au revoir Philémon !)
Le 25/01/2023
26-27.11.22
Le sujet était : "Sur le thème "Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ?", invente un texte à partir des formes verbales et des connecteurs temporels suivants. Tu devras utiliser au moins une fois chacun des mots. Formes verbales : navigue - dorment - a quitté - exploreront - débarqueront - décide - est - a traversé - rapporteront - rentreront. Connecteurs temporels : l'année dernière - demain - ce soir - pendant trois mois - au début de l'année prochaine."
- Bonjour mon général.
- Bonjour sergent. Si je vous ai fait venir dans mon bureau, alors que je ne le fais jamais avec de simples sergents, c’est que vous n’êtes plus sergent.
- Comment ça mon général ?
- Et bien, sergent, je… enfin, pas sergent mais voilà, quoi, vous êtes maintenant capitaine du vaisseau spatial « Explorator » à compter de ce soir.
- Super mon général !
- L’année dernière, la base de données centrale informatique de Perpette-les-zoix a enregistré un message provenant d’un ordinateur non-terrien. Cette base de données informatique n’enregistre que le langage binaire, normalement. Le message n’était ni en langage binaire, ni dans une autre langue connue.
- D’ac mon général.
- Depuis, nos chercheurs ont trouvé l’origine du message. Il vient d’un astéroïde, B612, qu’y s’appelle, l’astéroïde. D’ailleurs c’est plutôt une micro planète à ce qu’il paraît. Mais je vois bien que vous ne me croyez pas. Vous vous dites : « Celui-là, il est planète ! Arf ! Arf ! Arf ! Planète, pas nette ! Arf ! Arf ! Arf !
- Généraaaaal !
- Mais je vous ai pas dit : cette planète, il faut y faire attention !
- Oh ! Pourquoi mon général ?
- Parce que c’est la planète à Rium ! Arf ! Arf ! Arf ! Planète à Rium, planétarium ! Arf ! Arf ! Arf !
- Généraaaaaaaaal !
- Faites pas attention. Moi, j’ai les idées qui planent dans l’espace. Oh ! Il y en a une qui s’est posée sur un astéroïde ! C’est une astéroïdée ! Arf ! Arf ! Arf ! Astéroïde, idée, astéroïdée ! Arf! Arf ! Arf !
- Gé ! Né ! Ra ! Leeeeeee !!!
- Ouais ! Ouais ! C’est bon ! Pas la peine de crier ! Je sais que c’est nullissime ! Vous partez demain pour trois mois de navigation. Vous arriverez, vous et votre équipage, à peu près début année prochaine.
- Vous n’avez pas de date précise, général ?
- 7 Janvier 3011.
- Merci général.
- Des questions ?
- Est-ce que je peux rencontrer les officiers avant le grand voyage ?
- Non, ils dorment. D’autres questions ?
- …
- Bien. Je vous explique votre mission : …
- Pas la peine, général. Je crois que je la connais déjà : nous explorerons l’espace, nous débarquerons sur l’astéroïde, nous trouverons l’origine du message, je vous ferai un rapport détaillé, nous rentrerons et rapporterons des échantillons de sol. La routine, quoi !
- Vous savez tout. Allez, go ! Vous avez 9 heures, 37 minutes et 45 secondes pour vous préparer ! 43 secondes, 42, 41, 40, 39, 38, 37, 36, 35…
Le nouveau capitaine détala. Il s’appelait Bob Narix, avait trente-sept ans et était maintenant capitaine du navire « Eplorator » (mais ça, on le savait déjà).
Après avoir transporté ses affaires dans sa cabine à bord de l’« Explorator », il remarqua que les officiers étaient réveillés. Il les rassembla dans la cabine de pilotage.
Mais, tout d’un coup :
- Woin ! Woin ! Le compte à rebours est déclenché ! Décollage moins trois minutes ! 2 minutes 59 ! 2 minutes 58 ! 2 minutes 57 !…
- JE VAIS VOUS DIRE MA RÈGLE D’OR ! cria-t-il pour couvrir le bruit. JE DÉCIDE VOUS FAITES !!!
- ET SI ON VEUT PAS ? dit un officier.
- VOUS PRENEZ UNE BAFFE !
- AH OUAIS ?!
- OUAIS !
- Ouillouillouille !
- TOUT LE MONDE À SON POSTE !
Journal de bord du capitaine
Coefficient espace-temps 2 357.1
Le vaisseau navigue bien. Il a quitté la Terre sans histoire. Nous avons eu une avarie au réacteur C8 quand il a traversé l’atmosphère. B612 se déplace vers nous à grande vitesse. Nous n’y serons pas dans trois mois mais dans quelques heures.
Quelques heures plus tard.
- Capitaine !
- Oui ?
- La planète est en vue mais il y a un petit problème. Elle a un noyau interne extrêmement froid et le noyau externe extrêmement chaud, ce qui fait une densité de l’air très forte mais respirable sans atmosphère. Et puis, elle fait même pas deux mètres de diamètre. Si on prend les échantillons de sol, la planète va exploser car il n’y a qu’un millimètre jusqu’au noyau externe. D’ailleurs le noyau est plutôt délavé, parce que le noyau est (x)terne ! Ah ! Ah ! Ah !
- Ailleuuuu !
- On va la mettre dans le hangar. On la ramène sur Terre. Mais au fait d’où il venait ce message ?
- Et bien dessus, il y a une rose. Sur la planète, pas sur le message, je veux dire.
- Une rose ?!
- Oui, une rose ! Je vais vous la montrer.
En approchant du hangar, Narix entendit des cris :
- Où est le capitaine ?! Je veux voir le capitaine !
- C’est moi ! dit Narix en entrant dans le hangar.
- Ah ! Tout de même ! Nan mais quand même ! Je vais vous raconter : moi, je me préparais à éclore, oh, j’étais très belle ! Donc, j’éclos et un petit bonhomme s’approche et là : tchac ! Il m’enferme sous un globe de verre et me cache derrière un paravent pour que personne d’autre que lui ne me voie. Et puis là, il s’autoproclame « empereur de la planète aux trois volcans » ! Mais ça, c’est un peu long alors : « Petit Prince » ! Nan mais pour qui y s’prend, çui-là ?! Et puis y part. Il me laisse toute seule ! Mais j’ai appris qu’il était mort par l’intermédiaire d’un roi qui le tient d’un vaniteux qui lui-même le tient d’un buveur qui boit pour oublier qu’il a honte de boire qui, lui, le tient d’un businessman qui le tient d’un allumeur de réverbère qui l’a appris par un géographe qui le tient d’un renard qui le tient d’un aiguilleur qui le tient d’un vendeur de pilules contre la soif qui le tient d’un serpent. C’est le serpent qui l’a mordu ! Et moi, j’étais toute seule ! Bweuuuuuuheuuuuheuuuu !
- Mais faites-la taire ! Et puis, ne t’inquiète pas, on te ramène sur Terre. Le général a des roses. On te mettra avec elles !
- Super ! Allez ! Cap sur la Terre !
- Ouais ! Cap sur la Terre ! dit un officier.
- JE décide, VOUS faites !
Le 25/01/2023
11.22
« Bwa ! Ha, ha ! Crunch, crunch ! Wa, ha, ha ! Crunch ! »
Lastan était en train de regarder un film d’horreur en mangeant de pop corns. Tout à coup, le film s’arrêta et un présentateur dit :
« Flash spécial ! Les automates de la fête foraine désaffectée au nord de la ville ont pris vie et s’attaquent à tous les gens qu’ils rencontrent ! Ils rentrent dans les maisons pour tuer les gens ! Barricadez portes et fenêtres et ne sortez plus de chez v… Aaaaaaaaaaa !!!!! Ils sont là ! Coupez, coup... »
La télé devint noire. Puis elle se mit à grésiller et l’inscription « Garatino » sur fond rouge apparut. Une voix dit :
« Bonjour le monde ! Je suis venu vous dire que mes automates vont détruire la ville et, au passage rafler quelques bibelots du genre quelques centaines de sacs d’argent. Deux choix s’offrent à vous :
Soit vous entrez à mon service en payant une taxe de 10 000€ et vous serez payés 30 centimes le mois.
Soit vous refusez et vous vous faites massacrer et je rafle tout votre argent.
Vous avez juqu’à dimanche pour réfléchir !
J’ai commencé par cette ville car j’ai un compte à régler avec un ami. Tu m’entends, Lastan ? Cette ville servira d’exemple.
Au revoir le monde ! »
Lastan, qui était resté planté bêtement devant sa télé, bondit, enfila son manteau rapido et se précipita dehors.
« On va bien voir qui massacrera qui ! »
Il héla un taxi et dit au chauffeur :
« A la fête foraine désaffectée !
- Z’êtes taré ! On va se faire tuer ! »
Lastan avait toujours de la menue monnaie sur lui.
« 5 000€, ça va ?
- Rajoutez 5 000 et je marche ! »
Arrivé à la fête foraine, il faisait nuit. Lastan se glissa discrètement sur le toit d’une caravane et fut ébloui par des centaines de petites lumières rouges qui clignotaient. En regardant mieux, il vit que c’était… des automates ! Plain d’automates ! Et c’était leur nez qui brillait !
De la lumière filtrait à travers la toile d’un chapiteau. Deux gardes barraient l’entrée.
« Le QG, sûrement ! » se dit Lastan.
Il se laissa tomber sur un des robots juste sous sa caravane. L’automate s’écroula et sa lumière s’éteignit.
Lastan sortit sa lampe de poche et dévissa les deux ampoules, celle de l’automate et celle de sa torche, et les inversa. Il mit sa lampe dans sa bouche et prit « l’air automate » (difficile !).
« J’espère que ça suffira !… », se dit Lastan.
Il s’approcha des gardes qui étaient devant l’entrée du chapiteau et se mit à trembler :
« Pourvu que ça marche ! Pourvu que ça maaaaarche !!! »
Un des deux gardes s’approcha et, avec son ampoule à lui, toucha celle de Lastan. Une étincelle jaillit et les deux gardes s’écartèrent.
« Ça a marché ! Ça a marchééééééé !!!!! »
Il entra. Ce qu’il vit le stupéfia ! Des centaines de robots en construction étaient rangés en rang d’oignons avec l’inscription « Garatino » sur le torse.
Dans un coin se tenait, attaché et bâillonné, le conducteur du taxi se faisant torturer par deux automates. Lastant sortit son pistolet mitrailleur à silencieux et canarda les deux machines. Ses balles firent exploser les ampoules de ceux-ci et ils s’écroulèrent. Le chauffeur s’était évanoui pendant la bagarre. Lastan le déétacha et le mit sur son dos et… hop ! Il le balança par-dessus son épaule ! En heurtant la terre, le chauffeur se réveilla et Lastan lui dit :
« Il faut détruire toutes les lampes de ces robots. Prenez une barre de fer et aidez-moi ! »
Ils les détruisirent tous juqu’au dernier, puis ils sortirent du chapiteau. Là aussi, ils les détruisirent tous. Enfin, « ils », plutôt au singulier car le conducteur restait planqué derrière Lastan tandis qu’il décochait quelques rafales. En une heure, le secteur fut nettoyé de toute forme de vie robotique. Lastan vit un des derniers robots se glisser sous une trappe. Il en fit de même. Il dit au chauffeur :
« Retournez en ville prévenir la police, moi, je vais capturer Garantino !
- Est-ce bien prudent ?
- Non, c’est pour ça que je le fais ! Ha ! Ha ! »
Et il s’enfonça dans le sol à la suite du robot.
Il avait déjà parcouru un bon kilomètre sous terre quand une violente secousse lui fit prendre le pas de course. Il arriva dans une sorte de hangar à toit ouvert où un hélicoptère s’envolait. Lastant s’agrippa à un des skis de l’engin et se fit transporter de plus en plus haut ! Il cria :
« Garatino ! Rends-toi ! Je te tiens, canaille !
- Ah ouais ?
- Ouais !
- Et bah non !!! Ha ! Ha ! HA ! »
L’hélicoptère se mit à se secouer dans tous les sens ! Lastan lâcha prise ! Et plouf ! Dans une piscine ! Il cria pendant que l’hélicoptère s’éloignait dans un rire sinistre :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
FIN