27.05.21
Opération diamant nucléaire
Dring ! Driiiiiiiiiiiiiiing ! Paf ! Les deux bijoutiers, M. Brêck et M. Fast, se réveillèrent en sursaut. Brêck prit un fusil façon Charlemagne et Fast, un pistolet des plus modernes ayant appartenu à Barbe-Verte. Pour arriver dans la boutique, il fallait descendre l'escalier, traverser l'arrière-boutique et ouvrir une porte. Cette porte, elle était coincée par le coffre-fort ! Après un quart d'heure de lutte acharnée contre le gros coffre blindé, ils réussirent à ouvrir la porte et à faire un espace suffisant pour qu'un homme puisse passer. Là, ils trouvèrent Lastan en train d'enquêter tranquillement.
« Pourquoi ne pas avoir déplacé le coffre-fort ?
- Parce que j'avais des oignons et qu'il faut que je m'en occupe, de mes oignons. Pour vous informer, messieurs, on vous a volé le Man ta lo, le plus gros diamant du monde.
- Mais c'est grave, ça ! s'écria Brêck.
- Très, très, très grave ! dit Fast à son tour. »
Soudain Lastan, comme pris de folie, cria :
« Mais bien sûr ! Le fort de Vaujours ! Tout concorde ! »
Dans la voiture, Lastan expliqua :
« J'ai trouvé, dans la boutique, des particules radio-actives. Le fort de Vaujours est un ancien centre d'essais nucléaires qui est toujours radioactif* ! Vous avez vu dans les journaux que Garatino dévalise de leurs diamants toutes les bijouteries de Paris. A la télé, on a dit que le diamant protégeait du nucléaire. Le petit Garat' refait des expériences tentées dans les années 50 ! Seulement, acheter des combinaisons, c'est louche ! Alors il vole des diamants chez les bijoutiers. Cette fois, c'est la bonne ! Garatino, je te tiens ! »
Non, Lastan ne tenait pas encore Garatino. Mais il ne le savait pas.
Lastan appela des ouvriers d'une usine nucléaire bien équipés et les hommes chargés d'arrêter les voleurs revinrent avec des espèces de diamants ambulants. Mais Garatino n'était pas dans le lot. C'est alors que l'on entendit une voix venant d'un hélicoptère :
« Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah ! Au revoir, Lastan ! Ah, ah, ah, ah, ah ! »
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
FIN
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*Authentique