Pourquoi ce blog ?

Le 13/08/2021

Dans Pourquoi ce blog ?

   Philémon, enfant précoce, vit de curiosité, d'imagination et de créativité. Nous avons fait en sorte de lui transmettre les connaissances et les moyens suffisants pour qu'il puisse faire fructifier ce jardin secret en se créant son univers, son patrimoine avec ses propres références et qu'il puisse donner corps à son inspiration. En tant que parents, c'est notre petite part de fierté car, même si nous l'avons mis sur la voie, jamais nous n'aurions pu imaginer qu'il commencerait si tôt à s'accomplir par lui-même dans l'écriture et à ce point-là.

     Nous étions certains que des institutrices auraient eu à cœur de soutenir un élève qui trouve un épanouissement dans l'écriture voire une future vocation. Les siennes nous ont clairement fait comprendre que ses textes, et même l'expression écrite en général, étaient le cadet de leurs soucis voire même une tendance à ne pas encourager. Tant pis pour elles. Et tant mieux pour lui : il aura progressé malgré elles. Un défi est le meilleur des aiguillons.

     Mais parce que nous croyons, et nous ne sommes heureusement pas les seuls, que sans gens de lettres -créateurs qu'on moque volontiers mais qu'on est bien content de trouver quand on ne sait plus écrire, ni communiquer, ni se cultiver, ni se souvenir, ni rêver-, sans eux, cette société ne serait plus grand-chose ; parce que nous croyons aussi que savoir rédiger est fondamental dans le monde d'« aujourd'hui » où les pires romans de gare et les livres « jeunesse » affligeants sont devenus la norme ; et que cette maîtrise ne relève pas d'un passe-temps jugé vain et un peu folklorique comme le macramé ou une très jolie collection de boîtes de camemberts ; et, enfin, parce que nous croyons que ces textes, portés par le plaisir et l'enthousiasme de raconter, gagnent à être lus, il nous a paru nécessaire de créer ce blog pour Philémon et de l'inciter à sauter dans le grand bain.

     Ce besoin d'expression par l'écriture et son style, actuellement en pleine éclosion et qui ne demande qu'à s'affirmer dans le temps, méritent à nos yeux d'être encouragés et soutenus. Ce blog est désormais là pour ça.

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     PHILEMON et l'écriture

     Philémon a été sensibilisé très tôt, autant pour lui que pour ses lectures, à l'importance d'un langage correct, gage d'une pensée claire et d'une écriture intelligible.

     Une première période d'école à la maison a été mise à profit pour commencer à écrire de façon régulière ; le confinement, pour travailler l'analyse et l'enrichissement de texte ; une seconde période d'école à la maison lui aura permis d'abord de mettre en pratique ses connaissances et de confirmer sa passion ; et d'ensuite mettre en place ses propres techniques d'écriture afin d'acquérir une aisance rédactionnelle. Ceci en multipliant les textes, à son initiative (il en avait assez des exercices de Bled...), selon son inspiration et par le réinvestissement de toutes ses lectures, appréciées en fonction de leur intérêt littéraire et stylistique et aiguisant petit-à-petit son sens critique.

     Technique de travail :

     Il a rapidement été autonome et maître de son temps, de ses sujets, de la forme qu'il souhaite. Partant d'une idée globale du fond et de la forme, il écrit directement son texte en prenant des temps de réflexion plus ou moins longs, au fur et à mesure de la rédaction, avec dictionnaire et Bescherelle à disposition. Une fois que le texte est selon lui achevé, il n'opère que des rectifications mineures.

     En clôture du processus, Philémon souhaite dire (vivre) lui-même ses textes car, malgré leur structure très écrite, ils gagnent à être interprétés et, en priorité, par leur auteur.

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     Sur le papier (parce qu'il écrit sur un cahier avec un stylo), son écriture est sans repentir et ses textes sont rédigés sans brouillon ; nous corrigeons éventuellement ensemble les petites scories orthographiques, mais les autres éléments (vocabulaire, grammaire, syntaxe, etc.) restent entièrement de sa responsabilité : seul le strict recopiage sur ordinateur est de notre fait. Les tournures parfois un peu maladroites et les petites incohérences de la narration ont donc été scrupuleusement conservées par souci de ne pas trahir leur auteur ou parce que c'est éventuellement aussi un choix stylistique de sa part.