Lastan-Rudolph

Le 25/01/2023

Dans Lastan contre Garatino

11.22

« Bwa ! Ha, ha ! Crunch, crunch ! Wa, ha, ha ! Crunch ! »

Lastan était en train de regarder un film d’horreur en mangeant de pop corns. Tout à coup, le film s’arrêta et un présentateur dit :

«  Flash spécial ! Les automates de la fête foraine désaffectée au nord de la ville ont pris vie et s’attaquent à tous les gens qu’ils rencontrent ! Ils rentrent dans les maisons pour tuer les gens ! Barricadez portes et fenêtres et ne sortez plus de chez v… Aaaaaaaaaaa !!!!! Ils sont là ! Coupez, coup... »

La télé devint noire. Puis elle se mit à grésiller et l’inscription « Garatino » sur fond rouge apparut. Une voix dit :

« Bonjour le monde ! Je suis venu vous dire que mes automates vont détruire la ville et, au passage rafler quelques bibelots du genre quelques centaines de sacs d’argent. Deux choix s’offrent à vous :

Soit vous entrez à mon service en payant une taxe de 10 000€ et vous serez payés 30 centimes le mois.

Soit vous refusez et vous vous faites massacrer et je rafle tout votre argent.

Vous avez juqu’à dimanche pour réfléchir !

J’ai commencé par cette ville car j’ai un compte à régler avec un ami. Tu m’entends, Lastan ? Cette ville servira d’exemple.

Au revoir le monde ! »

Lastan, qui était resté planté bêtement devant sa télé, bondit, enfila son manteau rapido et se précipita dehors.

« On va bien voir qui massacrera qui ! »

Il héla un taxi et dit au chauffeur :

« A la fête foraine désaffectée !

- Z’êtes taré ! On va se faire tuer ! »

Lastan avait toujours de la menue monnaie sur lui.

« 5 000€, ça va ?

- Rajoutez 5 000 et je marche ! »

Arrivé à la fête foraine, il faisait nuit. Lastan se glissa discrètement sur le toit d’une caravane et fut ébloui par des centaines de petites lumières rouges qui clignotaient. En regardant mieux, il vit que c’était… des automates ! Plain d’automates ! Et c’était leur nez qui brillait !

De la lumière filtrait à travers la toile d’un chapiteau. Deux gardes barraient l’entrée.

«  Le QG, sûrement ! » se dit Lastan.

Il se laissa tomber sur un des robots juste sous sa caravane. L’automate s’écroula et sa lumière s’éteignit.

Lastan sortit sa lampe de poche et dévissa les deux ampoules, celle de l’automate et celle de sa torche, et les inversa. Il mit sa lampe dans sa bouche et prit « l’air automate » (difficile !).

« J’espère que ça suffira !… », se dit Lastan.

Il s’approcha des gardes qui étaient devant l’entrée du chapiteau et se mit à trembler :

« Pourvu que ça marche ! Pourvu que ça maaaaarche !!! »

Un des deux gardes s’approcha et, avec son ampoule à lui, toucha celle de Lastan. Une étincelle jaillit et les deux gardes s’écartèrent.

« Ça a marché ! Ça a marchééééééé !!!!! »

Il entra. Ce qu’il vit le stupéfia ! Des centaines de robots en construction étaient rangés en rang d’oignons avec l’inscription  « Garatino » sur le torse.

Dans un coin se tenait, attaché et bâillonné, le conducteur du taxi se faisant torturer par deux automates. Lastant sortit son pistolet mitrailleur à silencieux et canarda les deux machines. Ses balles firent exploser les ampoules de ceux-ci et ils s’écroulèrent. Le chauffeur s’était évanoui pendant la bagarre. Lastan le déétacha et le mit sur son dos et… hop ! Il le balança par-dessus son épaule ! En heurtant la terre, le chauffeur se réveilla et Lastan lui dit :

« Il faut détruire toutes les lampes de ces robots. Prenez une barre de fer et aidez-moi ! »

Ils les détruisirent tous juqu’au dernier, puis ils sortirent du chapiteau. Là aussi, ils les détruisirent tous. Enfin, « ils », plutôt au singulier car le conducteur restait planqué derrière Lastan tandis qu’il décochait quelques rafales. En une heure, le secteur fut nettoyé de toute forme de vie robotique. Lastan vit un des derniers robots se glisser sous une trappe. Il en fit de même. Il dit au chauffeur :

« Retournez en ville prévenir la police, moi, je vais capturer Garantino ! 

- Est-ce bien prudent ?

- Non, c’est pour ça que je le fais ! Ha ! Ha ! »

Et il s’enfonça dans le sol à la suite du robot.

Il avait déjà parcouru un bon kilomètre sous terre quand une violente secousse lui fit prendre le pas de course. Il arriva dans une sorte de hangar à toit ouvert où un hélicoptère s’envolait. Lastant s’agrippa à un des skis de l’engin et se fit transporter de plus en plus haut ! Il cria :

« Garatino ! Rends-toi ! Je te tiens, canaille !

- Ah ouais ?

- Ouais !

- Et bah non !!! Ha ! Ha ! HA ! »

L’hélicoptère se mit à se secouer dans tous les sens ! Lastan lâcha prise ! Et plouf ! Dans une piscine ! Il cria pendant que l’hélicoptère s’éloignait dans un rire sinistre :

« Garatino, nous nous retrouverons ! »

 

FIN