Lastan contre Garatino
11.22
« Bwa ! Ha, ha ! Crunch, crunch ! Wa, ha, ha ! Crunch ! »
Lastan était en train de regarder un film d’horreur en mangeant de pop corns. Tout à coup, le film s’arrêta et un présentateur dit :
« Flash spécial ! Les automates de la fête foraine désaffectée au nord de la ville ont pris vie et s’attaquent à tous les gens qu’ils rencontrent ! Ils rentrent dans les maisons pour tuer les gens ! Barricadez portes et fenêtres et ne sortez plus de chez v… Aaaaaaaaaaa !!!!! Ils sont là ! Coupez, coup... »
La télé devint noire. Puis elle se mit à grésiller et l’inscription « Garatino » sur fond rouge apparut. Une voix dit :
« Bonjour le monde ! Je suis venu vous dire que mes automates vont détruire la ville et, au passage rafler quelques bibelots du genre quelques centaines de sacs d’argent. Deux choix s’offrent à vous :
Soit vous entrez à mon service en payant une taxe de 10 000€ et vous serez payés 30 centimes le mois.
Soit vous refusez et vous vous faites massacrer et je rafle tout votre argent.
Vous avez juqu’à dimanche pour réfléchir !
J’ai commencé par cette ville car j’ai un compte à régler avec un ami. Tu m’entends, Lastan ? Cette ville servira d’exemple.
Au revoir le monde ! »
Lastan, qui était resté planté bêtement devant sa télé, bondit, enfila son manteau rapido et se précipita dehors.
« On va bien voir qui massacrera qui ! »
Il héla un taxi et dit au chauffeur :
« A la fête foraine désaffectée !
- Z’êtes taré ! On va se faire tuer ! »
Lastan avait toujours de la menue monnaie sur lui.
« 5 000€, ça va ?
- Rajoutez 5 000 et je marche ! »
Arrivé à la fête foraine, il faisait nuit. Lastan se glissa discrètement sur le toit d’une caravane et fut ébloui par des centaines de petites lumières rouges qui clignotaient. En regardant mieux, il vit que c’était… des automates ! Plain d’automates ! Et c’était leur nez qui brillait !
De la lumière filtrait à travers la toile d’un chapiteau. Deux gardes barraient l’entrée.
« Le QG, sûrement ! » se dit Lastan.
Il se laissa tomber sur un des robots juste sous sa caravane. L’automate s’écroula et sa lumière s’éteignit.
Lastan sortit sa lampe de poche et dévissa les deux ampoules, celle de l’automate et celle de sa torche, et les inversa. Il mit sa lampe dans sa bouche et prit « l’air automate » (difficile !).
« J’espère que ça suffira !… », se dit Lastan.
Il s’approcha des gardes qui étaient devant l’entrée du chapiteau et se mit à trembler :
« Pourvu que ça marche ! Pourvu que ça maaaaarche !!! »
Un des deux gardes s’approcha et, avec son ampoule à lui, toucha celle de Lastan. Une étincelle jaillit et les deux gardes s’écartèrent.
« Ça a marché ! Ça a marchééééééé !!!!! »
Il entra. Ce qu’il vit le stupéfia ! Des centaines de robots en construction étaient rangés en rang d’oignons avec l’inscription « Garatino » sur le torse.
Dans un coin se tenait, attaché et bâillonné, le conducteur du taxi se faisant torturer par deux automates. Lastant sortit son pistolet mitrailleur à silencieux et canarda les deux machines. Ses balles firent exploser les ampoules de ceux-ci et ils s’écroulèrent. Le chauffeur s’était évanoui pendant la bagarre. Lastan le déétacha et le mit sur son dos et… hop ! Il le balança par-dessus son épaule ! En heurtant la terre, le chauffeur se réveilla et Lastan lui dit :
« Il faut détruire toutes les lampes de ces robots. Prenez une barre de fer et aidez-moi ! »
Ils les détruisirent tous juqu’au dernier, puis ils sortirent du chapiteau. Là aussi, ils les détruisirent tous. Enfin, « ils », plutôt au singulier car le conducteur restait planqué derrière Lastan tandis qu’il décochait quelques rafales. En une heure, le secteur fut nettoyé de toute forme de vie robotique. Lastan vit un des derniers robots se glisser sous une trappe. Il en fit de même. Il dit au chauffeur :
« Retournez en ville prévenir la police, moi, je vais capturer Garantino !
- Est-ce bien prudent ?
- Non, c’est pour ça que je le fais ! Ha ! Ha ! »
Et il s’enfonça dans le sol à la suite du robot.
Il avait déjà parcouru un bon kilomètre sous terre quand une violente secousse lui fit prendre le pas de course. Il arriva dans une sorte de hangar à toit ouvert où un hélicoptère s’envolait. Lastant s’agrippa à un des skis de l’engin et se fit transporter de plus en plus haut ! Il cria :
« Garatino ! Rends-toi ! Je te tiens, canaille !
- Ah ouais ?
- Ouais !
- Et bah non !!! Ha ! Ha ! HA ! »
L’hélicoptère se mit à se secouer dans tous les sens ! Lastan lâcha prise ! Et plouf ! Dans une piscine ! Il cria pendant que l’hélicoptère s’éloignait dans un rire sinistre :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
FIN
02.07.21
Course explosive
« Bonjour, bonjour ! Vous êtes en direct de l'avant-dernière étape du « San Francisco-Washington » de 4500km ! Ils vont partir de Chicago dans moins d'une minute ! »
Lastan regardait l'avant-dernière étape du « San Francisco-Washington » à la télévision. Après le départ, Lastan alla se préparer un petit sandwich qu'il se mit à déguster. Soudain, le téléphone sonna. Lastan décrocha :
« Ici le commissaire Lecrabe, je...
- Désolé je suis en vacances ! »
Clic !
Lastan revint s'asseoir devant sa télé. C'est alors que « BANG », sous ses yeux, une voiture venait d'exploser ! BANG, une deuxième, puis, PAF, une troisième ! Lastan se dit :
« Je comprends pourquoi le commissaire m'a appelé ! Je prends l'affaire en main ! »
Le lendemain, Lastan surveillait les voitures. Il vit un homme saboter les freins de l'une d'elles. Il avait un gros « G » sur le dos. Lastan l'arrêta et dit aux mécaniciens de réparer les freins des voitures. Mais il avait oublié les bombes, qui étaient accrochées de la même façon qu'à la frontière suisse, sous les véhicules*.
Lastan vit un des bolides qui portait aussi un gros « G ». Il réfléchit :
« Maintenant, je sais que c'est Garatino qui a fait le coup ! Je pense qu'il veut gagner la course. Il me faut une voiture ! »
Heureusement pour lui, il n'y avait pas de bombe. Pendant la course, il mit le feu à son moteur pour aller plus vite et doubla Garatino. Il mit de l'huile sur la route et attendit que son ennemi passe. Il ne remarqua pas l'hélicoptère, au-dessus de sa tête !
Quand Garatino passa et glissa, Lastan poussa un juron :
« Deudjeu ! Il avait un siège éjectable ! »
L'hélicoptère avait descendu une échelle de corde et Garatino s'y agrippa. Le siège redescendit, mais vide ! Alors, Lastan cria :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
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*Lire : Or français ou or suisse ?
18.06.21
Contrainte : 1h, sujet imposé : une histoire de monstres
Les débuts de Lastan
Un, deux, trois coups. Luna Tation entra en scène. Elle fit quelques pas de danse, se plaqua contre le rideau du fond et regarda entrer ses deux compagnons. Elle dansa un moment avec eux.
Tout d'un coup, deux monstres arrivèrent ! L'un prit Luna par les bras, l'autre par les jambes et ils s'enfuirent par les coulisses.
Mais un petit garçon appelé Lastan les avait suivis !
Les monstres sortirent par la sortie de secours et prirent une voiture dont le moteur tournait au ralenti. Lastan se cacha dans le coffre.
Arrivées à une vieille maison, les monstres enlevèrent leur peau ! Ce n'était que des déguisements !
Le premier bandit mit le couvert pendant que l'autre fit à manger. Luna était ficelée dans un coin de la pièce. Lastan voulut s'approcher de la porte pour écouter mais le parquet grinça et il se retrouva ficelé à côté de Luna. Pendant ce temps, les deux hommes parlaient :
« Ca f'ra une belle rançon ! Garatino va être content !
- Ouaip… Oh, on a plus d'bière ! Viens, on va en acheter ! »
Quand les hommes revinrent, ils furent très étonnés de voir des policiers chez eux ! Quelques minutes après, les bandits défilaient devant Lastan qui leur expliqua :
« Luna est très agile ! Alors elle s'est levée malgré ses liens et a coupé la corde avec le couteau qui était dans les couverts posés sur la table. Elle m'a ensuite délivré et j'ai téléphoné à la police. »
Lastan avait fait arrêter ses premiers bandits !
FIN
14.06.21
Un chanteur très coûteux 
« La vie est belle !
La, la, la !
Le soleil est chaud !
La, la, la !
Et la dentelle des araignées,
La, la, la !
Est... »
Dring ! Dring !
Lastan décrocha et s'arrêta de massacrer la chanson « La Vie Est Belle », de Jules Ulle.
« Allô, ici Lastan ?
- Ici, c'est le commissaire Lecrabe ! Lastan, Jules Ulle, le chanteur de « La Belle est Vie », euh, « La Vie Est Belle », a été enlevé ! C'est signé Garatino ! C'est votre ennemi, vous êtes responsable de lui ! Clic ! »
« Me v'la bien ! pensa Lastan. »
En sortant, Lastan acheta un journal. En première page, il y avait un article de Garatino ! Il voulait 10 000 000 000 contre Jules Ulle ! En dernière page, il y avait une phrase :
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Garatino Demande Personnes Fortes Pour Sa Bande.
Téléphonner au 05 47 40 40 40
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En voyant ça, Lastan fit engager 120 flics armés jusqu'aux cheveux.
Quand les 10 000 000 000 furent versés, les policiers qui étaient dans la base de Garatino allèrent prendre l'argent et le remplacèrent par de faux billets. Ensuite, ils allèrent arrêter les bandits qui étaient restés à la base. Lastan vint avec eux.
Mais personne ne trouva Garatino. Alors Lastan cria :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
L'aquatang Tacule
« A la pêche aux moules-moules-moules-moules, je n'veux plus zialler, maman !... »
Lastan allait à la pêche. Soudain, il s'arrêta devant un panneau :
« Tiens ! Garatino a acheté un étang ! Bon, je reviendrai demain ; en attendant, je vais au zoo. »
Arrivé au zoo, Lastan, en visitant la partie aquarium, entendit des cris. C'était le directeur qui s'arrachait les cheveux ! Tous les poissons avaient été volés. Sur les aquariums vides, il y avait des petits mots comme : « Garatino vous l'emprunte à vie ! »
Maintenant, Lastan savait pourquoi Garatino avait acheté l'étang Tacule. Il savait qu'il y aurait une demande de rançon. Le jour suivant, comme Lastan l'avait prédit, il y eut une demande de rançon.
Larsan fit mettre un barrage sur la route poste-étang Tacule et les bandits furent pris. Ensuite, on alla cueillir le groupe qui était resté près de l'étang.
Mais la terre se mit à trembler ! Le sol s'ouvrit en deux et une espèce de fusée-avion ou avion-fusée décolla !
Lastan cria :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
04.06.21
Or français ou or suisse ?
« Inspecteur Depointe, vous êtes un incapable ! C'est la 3ème fois cette semaine que deux cent cinquante kilos d'or passent la frontière suisse ! Depointe, disparaissez de ma vue ! »
Par l'interphone :
« Appelez-moi Lastan, mademoiselle... »
Quelques minutes plus tard, Lastan entrait.
« Lastan, je vous rappelle que Garatino a racheté la mine d'or de Salsigne fermée en 2004*. Avec ses hommes, il a trouvé un nouveau filon. L'or qu'il trouve, il le fait passer en Suisse par contrebande. Lastan, je vous charge de l'enquête !
- Je m'y mets tout de suite, commissaire Lecrabe ! »
Lastan se posta sur le bas-côté de la route la plus utilisée pour passer en Suisse et il attendit. Sur cette route, il y avait une station-service. Lastan, à la jumelle, pouvait observer les pompistes. Il y en avait deux. Soudain, une voiture, une vieille Panhard, arriva. Le conducteur discuta avec le pompiste qui semblait essayer de le distraire pendant que l'autre glissait quelque chose sous la voiture. Lastan avait deviné ce que c'était. C'était l'or dans un tube de métal aimanté !
Lastan courut vers sa voiture et fonça vers le poste-frontière. Là il expliqua toute l'histoire au brigadier de service et lui donna des ordres. Puis il rentra bien tranquillement chez lui.
Pendant un mois, les douaniers, sous un prétexte quelconque, arrêtaient toutes les vielles Panhard et retiraient l'or. On laissa faire les bandits. Les années de prison, comme ça, augmentaient !
Au bout du mois, Lastan alla demander de l'essence. Il était dans une vieille Panhard. Quand le premier pompiste se baissa pour mettre le pistolet dans le réservoir, Lastan lui mit son revolver sur la tempe. Le second voulut le frapper par-derrière, il leva le tube au-dessus de sa tête mais une voix dit :
« Laissez vos bras en l'air, mon cher monsieur ! »
C'était le commissaire Lecrabe.
Une fois que les méchants furent en prison, on arrêta les hommes de la mine. Mais l'hélicoptère qui était à côté décolla! Lastan cria :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
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*Authentique
27.05.21
Opération diamant nucléaire
Dring ! Driiiiiiiiiiiiiiing ! Paf ! Les deux bijoutiers, M. Brêck et M. Fast, se réveillèrent en sursaut. Brêck prit un fusil façon Charlemagne et Fast, un pistolet des plus modernes ayant appartenu à Barbe-Verte. Pour arriver dans la boutique, il fallait descendre l'escalier, traverser l'arrière-boutique et ouvrir une porte. Cette porte, elle était coincée par le coffre-fort ! Après un quart d'heure de lutte acharnée contre le gros coffre blindé, ils réussirent à ouvrir la porte et à faire un espace suffisant pour qu'un homme puisse passer. Là, ils trouvèrent Lastan en train d'enquêter tranquillement.
« Pourquoi ne pas avoir déplacé le coffre-fort ?
- Parce que j'avais des oignons et qu'il faut que je m'en occupe, de mes oignons. Pour vous informer, messieurs, on vous a volé le Man ta lo, le plus gros diamant du monde.
- Mais c'est grave, ça ! s'écria Brêck.
- Très, très, très grave ! dit Fast à son tour. »
Soudain Lastan, comme pris de folie, cria :
« Mais bien sûr ! Le fort de Vaujours ! Tout concorde ! »
Dans la voiture, Lastan expliqua :
« J'ai trouvé, dans la boutique, des particules radio-actives. Le fort de Vaujours est un ancien centre d'essais nucléaires qui est toujours radioactif* ! Vous avez vu dans les journaux que Garatino dévalise de leurs diamants toutes les bijouteries de Paris. A la télé, on a dit que le diamant protégeait du nucléaire. Le petit Garat' refait des expériences tentées dans les années 50 ! Seulement, acheter des combinaisons, c'est louche ! Alors il vole des diamants chez les bijoutiers. Cette fois, c'est la bonne ! Garatino, je te tiens ! »
Non, Lastan ne tenait pas encore Garatino. Mais il ne le savait pas.
Lastan appela des ouvriers d'une usine nucléaire bien équipés et les hommes chargés d'arrêter les voleurs revinrent avec des espèces de diamants ambulants. Mais Garatino n'était pas dans le lot. C'est alors que l'on entendit une voix venant d'un hélicoptère :
« Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah ! Au revoir, Lastan ! Ah, ah, ah, ah, ah ! »
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
FIN
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*Authentique
24.05.21
Epuration ratée
305 500 morts en une journée ! Lastan n'en croyait pas ses oreilles ! La station d'épuration de Seine Aval avait été truffée de bactéries. Tous les filtres et le barrage d'arrivée d'eau avaient explosé en même temps à minuit. Une pancarte avait été accrochée à l'entrée : AVEC LES COMPLIMENTS DE GARATINO !
Lastan sauta dans sa voiture et se rendit à la station. Là, il enquêta pendant une heure puis il fit son rapport :
« Garatino a laissé des traces. Un des saboteurs, qui portait la poudre, en a répandu par terre par le trou du sac. Je vais suivre cette piste. Je prends 10 hommes avec moi. »
Lastan, en suivant la piste, remarqua que les fuyards avaient fait des pauses. Beaucoup de pauses !
« Garatino fait de l'asthme ! » pensa Lastan.
Arrivé devant une grotte où les traces continuaient, Lastan attaqua en force, les hommes de Garatino étaient 20 !
Il réunit 30 hommes, les ennemis étaient 40 !
50 hommes, ils étaient 60 !
Alors Lastan attaqua par la ruse. Il fit du chantage ! Il plaça de la dynamite de façon à boucher l'entrée de la grotte si elle explosait.
Tous les méchants sortirent un par un mais Garatino s'échappa en hélicoptère ! Lastan s'écria :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
FIN
07.05.2021
Président en délire
Lastan, ces temps-ci, était très fatigué. Le soir du 6 mai 2007, il regardait la télé. Il n'avait pas eu le courage de venir devant le palais présidentiel. Il faut dire qu'il avait cherché partout après la fuite de Garatino au carrefour de la Croix de la Peur*.
Devant sa télé, il avait les yeux gros comme des soucoupes ! Le président avait déclaré la guerre à : la Russie, l'Allemagne, l'Espagne, le Luxembourg et le Canada.
Lastan se secoua ! Il prit son manteau, ses bottes et malgré sa fatigue, il se mit à courir à toute vitesse sur le trottoir. Il renversa un cycliste et fut arrêté par un agent de police. Ce n'était pas un gradé alors Lastan dit :
« Voici ma carte ! »
En la voyant, le policier se mit au garde-à-vous mais Lastan était déjà loin !
En approchant du palais présidentiel, Lastan entendit des coups de feu. Le peuple se rebellait ! Les gens avaient tous un fusil ou une mitraillette. Les armuriers étaient débordés !
Lastan connaissait un souterrain qui partait du palais et qui allait dans un parc pour des cas de rébellion. Lastan sortit de sa veste un « pistolet mitrailleur à seringues anesthésiantes miniaturisées » et entra dans le souterrain. Il arriva dans la cave du palais. Toutes les personnes qu'il rencontrait, il leur tirait dessus ! Mais le président : introuvable !
Il visita toutes les pièces et dans le grenier !… Le vrai président et ses ministres étaient ligotés et bâillonnés ! Lastan dit :
« C'est du Garatino ! Mais je te le dis, Garatino, nous nous retrouverons ! »
FIN
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* Voir : Savant un jour, Savant toujours
Un énoooorme serpent (Hors-série)
12.03.21
Un énoooorme Serpent (Hors-série)
Moi, je faisais la navette entre Macadamom, une planète faite de goudron où je prenais du pétrole, et Voituronom, là où je livrais mon pétrole. Grippeuro, mon patron, était avare et méchant. Je n'avais qu'un jour de repos par mois. Il faut dire que j'avais quand même 30 000L de pétrole à livrer par jour !
Là, je suis dans ma navette spatiale. Mais, un astéroïde me fonce dessus ! Les commandes ne répondent plus ! Une planète droit devant, je risque un atterrissage et arrive à me poser à peu près en douceur. Je mets mon casque et je sors.
Dehors, tout est comme sur la Terre, mais dans les années 60 ! Des petites voitures, des journaux vendus par des petits garçons… Tout est bizarre !
Tout d'un coup, les passants se mettent à courir ! Je me retourne, et je vois… un énoooorme serpent !
Je cours à ma navette ! Elle décolle ! Je fonce, mais le serpent m'attrape au vol et me mange ! J'atterris dans son ventre et je remarque que le serpent n'est… qu'un gros robot !
A côté de moi, il y a de grosses machines et des petits robots ! Il y a aussi un homme. Grand et maigre, d'une quarantaine d'années, il a un monocle et un chapeau haut-de-forme. Il ressemble à un magicien ! Il me dit :
« Homme de l'oiseau de métal, tu est mon prisonnier !
-Dis-moi d'abord qui tu es !
- Je suis Garatino, LE Garatino, Garatino le terrible ! Et je vais conquérir le monde !
- C'est scandaleux, tu ne peux pas faire cela !
- Tu n'es pas content ?
- Nan !
- Alors meurs ! »
Tous les robots se tournent vers moi et avec des pistolets, ils me tirent dessus ! Ma combinaison est bien plus avancée que ça et les balles ricochent !
« A mon tour maintenant ! » dis-je.
Je dégaine mon pisto-lazer et pétrifie tous les robots ! Mais Garatino s'échappe ! Tant pis, je place une bombe à retardement dans une des grosses machines et je pars.
J'ai quand même encore 10 000L à livrer,
Moi !
F I N
Lastan et Tioblox (Hors-série)
14.02.21
Partie 1
« Bonjour monsieur Tioblox !
- Gabuterolaglomecxtikx !
- Euh...
- Excusez-moi, j'ai oublié de régler mon décodeur de français.
- Ce n'est pas grave. Que venez vous faire sur Terre ?
- Je viens détruire le grand méchant de la galaxie. Il s'appelle Garatino.
- Ah bon ? Il est connu de la galaxie entière ?
- Et oui, Lastan, de la galaxie entière !
- Qu'est-ce qu'on peut faire ?
- Le tuer. Il passe souvent dans ta rue !
- Mais je ne l'ai jamais vu passer !
- C'est parce qu'il est invisible, le bougre !
- Il faut lui tendre un piège ! On va mettre une corde au milieu de la rue et on va attendre d'entendre « aïe » !
- Mais on ne le verra toujours pas !
- Mais si, s'il se fait mal, il devient visible !... »
Partie 2
« Aïe, mais qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est un fil ! Garatino, tu n'es plus invisible !
- Voici les menottes !
- Mais qui est le Garatiro dont vous parlez ?
- C'est toi, crétin !
- Mais non ce n'est pas moi !
- Mais tu étais invisible ! Lastan peut en témoigner !
- Au secours, je suis avec des fous ! Au secours !
- Mais, quand j'y pense, ce n'est pas du tout la voix de Garatino !?
- Mais puisque je vous dis que je ne connais pas ce Gartarino !! Et puis je n'étais pas invisible ! Ah, non, mais des fois, hein, oh ! Il ne faudrait pas que des personnes comme ça traînent dans la rue ! Grrrrrr !
- A mon avis, Garatino lui a refilé son pouvoir ! Tiens, regarde-le ! Il redevient invisible !
- Garatino s'est échappé mais je le retrouverai !... »
Savant un jour, savant toujours
« 3x2=8+5-14x2=28 √28=45 ! Cela me donne 45 ! » Lastan avait découvert qu'il était bon pour les mathématiques ! Il avait trouvé « Les math pour les Nuls en 10 leçons » dans la bibliothèque. Lastan entendit le téléphone sonner. Il décrocha et écouta. Un savant réputé pour ses calculs avait été enlevé pendant un voyage d'affaire. Il avait reçu une lettre anonyme lui disant d'aller à « La taverne de la Mort ». Il y était allé et n'était pas rentré. Peu après, son associé avait reçu une lettre lui disant de venir à minuit au « carrefour de la Croix de la Peur » avec 500.000 euros dans un cartable d'écolier sans avertir la police ! Lastan se dit que c'était du Garatino !
Lastan réunit quelques hommes, se déguisa en associé et partit pour le carrefour de la Croix de la Peur avec un cartable, mais VIDE ! Un des kidnappeurs arriva bientôt brandissant un revolver. Il dit :
« Le cartable ou la vie !
- La prison plutôt ! Allez les gars ! »
La bande fut prise mais Garatino s'échappa ! Lastan dit : « Garatino, nous nous retrouverons ! »
Fin 2020
L'inspecteur Lastan était assis dans un fauteuil, chez lui, quand le téléphone sonna. Lastan décrocha et fit un bond ! Les plans du bombardier X55 avaient été volés ! Les plans étaient dans la commode du directeur, Simon-Sac Sophone. Le voleur avait coupé les systèmes de sécurité et s'introduisait donc dans l'immeuble par les égouts. Il connaissait sûrement les horaires de rondes des policiers de surveillance car il put se faufiler dans les couloirs sans être vu. Il arriva sans encombre devant la porte de la chambre du directeur. Il prit une bouteille de gaz cachée dans son manteau et mit le bout de l'aérosol dans la serrure. Et le gaz fit son effet. Quand le directeur s'endormit, le voleur entra dans la pièce et se dirigea vers l'armoire, puis coupa l'alarme ! Voilà comment le voleur avait fait !
« Lastan, avez-vous trouvé quelque chose ? demanda le directeur qui s'était réveillé.
- Oui, c'est Garatino ! Il a fait tomber sa casquette et, dans le noir, a pris une des vôtres ! Ha, ha, ha ! Les plans volés, il en manquait bien une partie ?
- Oui, bien sûr !
- Alors je reviendrai cette nuit avec de faux plans. Il voudra récupérer l'autre partie et là, paf ! La main dans le sac ! »
Et c'est ce qui se passa ! Mais, Garatino, avec ses menottes, parvint à s'échapper en étranglant le policier qui le conduisait à la fourgonnette ! Lastan s'écria :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
30.10.20
« Bonjour, nous venons mettre au propre les tableaux.
- Mais je ne vous ai pas demandé de venir.
- C'est le ministre qui nous a dit de venir.
- Bon, alors entrez... »
Le directeur du Louvre venait de faire entrer une petite troupe et un gros chariot. Un peu plus tard, la troupe ressortit et dit au directeur :
« On revient demain. On laisse le chariot et tout le fatras. On revient aussi pendant toute la semaine ! »
La première nuit, tout alla bien. Par contre, la deuxième…
« Aux voleurs ! Aux voleurs ! cria le directeur. La Joconde a été volée ! »
Lastan était sur l'affaire. Se cachant dans le musée, il vit le chariot des nettoyeurs de tableaux arriver en roulant tout seul ! Il avait une caméra devant ! « Ca, c'est du Garatino ! » pensa Lastan. Il ôta sa veste et la plaqua contre la caméra. Le véhicule télécommandé dut s'arrêter. Se cachant dedans, Lastan prit son pistolet et attendit le matin…
« Je me demande pourquoi la caméra s'est éteinte, mais bon, ce n'est pas grave… dit Garatino, regardons ce que nous a apporté ce chariot !
- Des menottes pour la prison ! Bonjour, monsieur Garatino ! »
Au moment où l'on mettait les prisonniers dans le camion, Garatino parvint à s'échapper ! Lastan dit :
« Garatino, nous nous retrouverons ! »
29.10.20
« VROUM ! VROUM ! »
« Chauffard !! »
« Assassin !! »
Un fou en moto descendait la rue de Montmartre ! Et ce qui devait arriver, arriva ! Poum ! Dans un immeuble ! Et la moto prit feu.
Quand les pompiers arrivèrent et que la moto fut éteinte, tout le monde vit qu'il n'y avait personne dessus ! Cela parut à la une des journaux. La police fit des recherches mais aucune trace de l'homme disparu !
Pourtant, un inspecteur, Lastan, mena l'enquête. Il pista un individu suspect qui se dirigeait vers la moto. Et à un signe de Lastan, l'homme fut pris la main dans le sac !
A l'interrogatoire, l'homme révéla qu'il s'appelait Rogé et qu'il avait trente-quatre ans. Il était payé pour inventer des véhicules télécommandés. Quand on lui demanda par qui il était payé, il répondit : « Par le Grand Maître ! Celui que vous n'attraperez jamais !… Il s'appelle « Garatino » ! Ah Ah Ah ! »
« Je l'ai poursuivi pour un crime, l'année dernière ! dit Lastan. Garatino, nous nous retrouverons !... »