Philyvain ou le chevalier aux pions - Par bouddhiste de quatre

Le 10/12/2023

Dans Les récits

02.2023

Le sujet était : vous envisagerez un échange de services entre deux personnages.

 

Il était une fois un courageux chevalier (un peu mais pas trop) qui combattait des dragons pour sauver des princesses. Ce chevalier : c’était moi.

Je dis bien « c’était » car je ne suis plus chevalier depuis presque trois milliards d’années. Je suis actuellement en train de subumbaler sur le « Vadrouilleur ». Un vaisseau spatial d’où ont débarqué sur Terre les soldats de ce moment historique mondialement connu : La grande Vadrouille. Mais je m’égare.

 

Un jour que je combattais un dragon rose à pois verts, je me suis dit que ce n’était pas une vie ça. Combattre des dragons d’accord, ça va une fois, ça occupe le temps libre mais après, ça devient lassant !

Une voix me distraya de mes pensées, c’était le dragon.

«  Eh ! Ho ! T’es pas à ce que tu fais ! Je suis en train de te rétamer ! Concentre-toi !

- Non !… J’en ai marre ! Je me barre. Salut !

- Salut ! Á la prochaine ! Tiens, je te donne mon numéro.

- Merci.

Et je rentrit chez moi (à moins que ce ne soit « je rentra »).

 

En entrant dans la cour de ma maison, je vis mon écuyer accourir.

« ‘jour, boss ! Vous avez une sale mine !

- Ouais ! J’en ai marre…

- Attendez voir. Je vais vous remonter le moral, vous allez avoir une de ces pêches ! Yark ! Yark ! Yark !

- Pourquoi vous me faites le rire sardonique, là ? Non ! Oulala ! Non ! J’ai pas confiance ! Je crois que j’ai moins confiance en vous qu’avec le dragon !

- Et vous avez raison ! Yark ! Yark ! Yark !

 

PAF !!!

 

Il m’a donné un de ces coups de pied au… voilà ! Ah ! Ça me l’a remonté, ce fichu moral !

Allez ! Hop ! J’ai remis mon armure et je suis allé le combattre (aux échecs, c’est plus prudent) ce dragon de mmm… Bon. Et j’ai gagné ! A plates coutures ! Échec et mat en trois coups !

Et je suis retournu chez moi (enfin, vous voyez ce que je veux dire).

Et là : je trouve mon écuyer qui pleure à chaudes larmes ! Alors je me suis dit : « Je vais moi aussi lui remonter le moral !

 

PAF !!!

 

Ça l’a assommé, alors je lui ai laissé un message :

 

La vengeance « redevabilitance » est un plat qui se mange froid