Les dialogues

Juin 23

Moi : Bonjour !

Lui : Idem, Madame !

M : Je voudrais vous poser quelques questions. Il paraît que vous êtes constructeur de machines temporelles.

L : Yes !

M : Je voudrais savoir : en quoi consiste votre métier ?

L : A fabriquer des machines temporelles.

M : Pouvez-vous nous donner plus de précisions ?

L : Non ! C’est top-secret!

M : Alors, avez-vous déjà fait des voyages dans le temps ?

L : J’ai fait des voyages sous la pluie, sous le soleil et sous Louis XIV.

M : Et que s’est-il passé, là-bas ?

L : Sous la pluie ?

M : Non, sous Louis XIV !

L : Et bien, heu, le roi, c’est moi !

M : C’est… c’est vrai ?

L : Oui ! J’ai tué le roi Louis XIV et je l’ai remplacé. Mais ce n’est pas le plus grave ! Sous Napoléon, lors d’une bataille, j’ai tué par erreur mon arrière-arrière-grand-père. Je ne devrais donc pas exister, je suis un paradoxe temporel !

M : Mais est-ce bien vrai, tout cela ?

L : Parfaitement !

M : Combien avez-vous fait de voyages dans le temps au total ?

L : 2 !

M : Après avoir tué votre grand-père, vous avez arrêté vos voyages ?

L : Justement, c’est là que j’ai commencé.

M : Comment ça ?

L : Je n’en sais rien du tout !

M : Voudriez-vous dire que, en ce moment, un autre vous est en plein voyage temporel ?

L : C’est fortement probable ! Pour aller tuer le moi qui a tué mon arrière-arrière-grand-père.

M : Ho !

Là, M. P. De la société P. et co s’est mis à s’évaporer, à disparaître, nous ne l’avons jamais revu. La boucle temporelle a dû être brisée et tout est rentré dans l’ordre.

16-17.05.23

Le sujet était : à la façon de Molière, vous imaginerez un personnage essayant de persuader un autre d’accepter quelque chose dont il n’a pas besoin.

La scène se passe dans une serre

Cisif – M. Pâquerette – La servante

Cisif (s’avançant au milieu de la scène) : Bonjour, M. Pâquerette !

M. Pâquerette (s’avançant à son tour) : Bonjour, mon cher Cisif. Je suis content de v… Attention à mes jonquilles !!!

Cisif (faisant un pas de côté à cour) : Oups ! Pardon, M. Pâqu...

M. Pâquerette (se jetant sur Cisif pour le pousser en arrière) : Mes bégonias ! Mes pauvres bégonias ! Mais faites donc attention où vous posez les pieds ! Nom de nom de nom d’un chien !

Cisif (se figeant les bras en l’air comme une statue) : Excusez-moi pour le dérangement mais…

Un servante passe, une rose dans les cheveux.

La servante (traversant la scène) : Bonjour, Monsieur.

M. Pâquerette (se précipitant vers la servante) : Ho ! Un spécimen très rare de rositum rougeum autrement dit une… (Il parle de moins en moins fort jusqu ‘au chuchotement inintelligible)

Cisif (s’avançant d’un pas) : M. Pâquerette, je viens vous voir parce que...

M. Pâquerette (battant des pieds et des mains comme un fou furieux) : Reculez ! Reculez immédiatement ! Vous écrasez mes rhododendrons de Chine ! (Se tournant vers le public) Mais c’est pas possible ! Il ne fait attention à rien ! (se retournant vers Cisif) Ne bougez plus !

Cisif (se figeant un pied en l’air) : Ne vous inquiétez pas, ce ne sont que des plantes !

M. Pâquerette (se précipitant vers Cisif) : Que des plantes ! Vous osez dire que ce ne sont que des plantes ! (Essayant de lui donner une grande claque et le déséquilibrant) Voyou !

Cisif (se balançant dangereusement sur son unique pied) : Oulà ! Doucement, M. Pâqueraaaaaaah ! (tombant à la renverse et entraînant un arbuste dans sa chute)

M. Pâquerette (gardant son calme à grand-peine et aidant Cisif à se relever) : Ce n’est rien, ce n’est rien. (Relevant l’arbuste et le câlinant) Ho, il est mimi le petit chouchou ! Ha ba oui, il est mimi !

Cisif : M. Pâquerette ! C’est gênant, là !

M. Pâquerette (se tournant vers Cisif) : Qu’est-ce qui vous amène ici d’abord ! Non mais ho !

Cisif : C’est votre anniversaire, M. Pâquerette ! (se tournant vers le public) Je voulais lui offrir un pot de fleur, avec la fleur dedans, bien sûr, (avec une grimace) mais il n’en a vraiment pas besoin !!!

Rideau

12.22

- Bonjour Vouvray, je voudrais vous poser quelques questions.

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Hiiiiiiiiiii !

(Bonjour, faites… faites. Moi, je ne suis que le cheval !)

- Justement, alors voilà : depuis quand êtes-vous au club ?

- Hiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

(Hou là là ! Cela fait longtemps ! Je ne sais plus, là ! Il faut regarder dans les archives!)

- Au club, avez-vous des ennemis ?

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

(Grr ! Quand j’y pense, à cette… heuuu!)

- Vouvray ! Pas de gros mots !

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!

(Pardon, mais bon. Voilà : elle s’appelle Hey Girl et c’est vraiment une grosse chipie, pardon)

- Vouvray, la nuit où dormez-vous ?

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Hiiiiiiii !

(Comme tous les chevaux, je dors debout. Ma place préférées, c’est adossée à la botte de foin. J’adooooooooore !!! C’est doux et moelleux!!!)

- Est-ce que vous avez un amoureux ?

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiii !

(Ah non ! Les garçons, non merci !!!

- Il paraît que vous allez très vite ?

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

(C’est vrai. Je vais plus vite que les autres. Mais bon, comme tout le monde, je vais vieillir ! J’ai déjà pris du poids !)

- Ah ? Vous avez grossi ? Hi hi hi !

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

( Ne vous moquez pas ! Sinon, vous prenez un coup de sabot dans le derrière hum hum !)

- Oh ! Il est l’heure que j’y aille ! Au revoir Vouvray !

- Hiiiiiiiiiiiiiiii !

(Au revoir Philémon !)

Juin 2022

Bonjour Monsieur Verne. Quel est votre roman préféré ?

Bonjour, c'est La glace à la Pistache.

Connaissez-vous réellement quelqu'un qui se nomme Némo ?

Oui, mon poissonnier ! Il rend toujours la MoNé. AHAHAHA.

Sur quel support écrivez-vous ?

Hé bien, sur Pluton 2, ma planète, il n'y a ni papier ni ordinateur, j'écris avec mon balai.

Avez-vous réellement réalisé un tour du monde en 80 jours seulement ?

Non, c'est ma tortue qui l'a fait ! Pas moi, je ne sais pas d'où provient cette rumeur.

Êtes-vous l'auteur de Dracula ?

Vous êtes complètement à côté de la plaque mon pauvre vieux ! Dracula c'est nul ! Moi j'écris des histoires comme Victor Hugo, Alexandre Dumas, Tchoupi…

Quel âge avez-vous au fait ?

Oulala, dans les 200 ans , facile !

Mais vous n'êtes pas mort ?

Oh mince, je suis mort c'est vrai…

Son système nerveux l'ayant informé qu'il est décédé depuis fort longtemps, Monsieur Verne est tombé raide. Désolé, nous ne pouvons continuer l'interview dans ces conditions.

11.01.22

Le rideau s'ouvre

Policier : Bonjour.

Le Vide : Au revoir.

Policier : Où êtes-vous ?

Le Vide : Ici, mais pas là. Partout, mais nulle part.

Policier (inquiet) : Je ne vous vois pas ! Qui êtes-vous ?

Le Vide : Je suis tout le monde et personne.

Policier (Très fort) : Papiers !!!

Le Vide : Je n'en ai pas, je suis personne !

Policier (ébahi) : Vous n'avez pas de papiers ?

Le Vide : Bien sûr que si, je suis tout le monde.

Policier (énervement) : Alors donnez-les moi.

Le Vide : Je ne peux pas, je suis nulle part !

Policier (calme mais envie de taper) : Vous ne pouvez pas me montrer vos papiers car vous êtes nulle part. C'est ça ?

Le Vide : Mais si, je peux vous les montrer, je suis partout !

Policier (énervement extrême) : Alors, vos papiers !!

Le Vide : Vous m'énervez !…

Policier (en pleurs) : S'il vous plaît ! Vos papiers !!!

Le Vide (catégorique) : Non !

Policier (il trépigne) : Raaaaaah ! Aaah ! Papiers, Papiers, papieeeeeeeeeeeers !!!!!

(Crrr. Crrr. Crrrrrr. Crr… Dring Dring)

(bruit de téléphone)

Le Vide : Allô ? Oui ! Il y a un… Oui. A l'adresse habituelle ! Bien, faites vite ! Il l'est encore plus que les autres !

(deux hommes arrivent. L'un a une chemise à la main. L'autre des bonbons.)

(voix douce) Venez, chef ! Je vous ai apporté des bonbons !

(L'autre lui passe la chemise)

Ils partent tous les trois.

La scène est vide.

(Un homme apparaît.)

Le Vide : Ouf ! Ce qu'il ne faut pas faire pour éviter les poulets ! C'est le 27ème cette semaine.

Le rideau se ferme.

29.10.21

Un sondage pour Molière Inspiré de Quick et Flupke

Edoire – Le professeur – Tartuffe – Orgon - Mariane

Acte I, Scène I

Edoire est assis à son bureau. Son professeur a donné une rédaction à sa classe.

Edoire : Ah la la ! Quelle idée aussi de nous mettre une rédac pareille ! Je revois encore le prof :

Le professeur : Voici le thème de votre rédaction de la semaine : Raconter un match de tennis.

Edoire : Il en ade bonnes, lui !… Je sais, je vais faire un sondage !

Scène II

Il va dans la bibliothèque et choisit « Le Tartuffe » de Molière.

Edoire : Waaaah ! Il y a 11 personnages ! Bon, allons-y ! C'est parti !

Scène III

Et il entra dans le livre.

Edoire : Bonjour, qui êtes-vous ?

Tartuffe : Mais, voyons, je suis Tartuffe !

Edoire : Ah ! Très bien. Imagine un match de tennis. Raconte-le moi.

Tartuffe : Le soleil est brûlant. Il fait une chaleur torride. Et… les joueurs et les spectateurs s'effondrent un par un !

Edoire : Merci, merci ! (A lui-même) Ouh la la, ce type-là est très étrange…

Scène IV

Tartuffe s'en va et Edoire continue sa route.

Edoire : Salut, qui es-tu ?

Orgon : Je suis Orgon, pourquoi ?

Edoire : Super ! Imagine un match de tennis. Raconte-le moi.

Orgon : Le soleil est brûlant. Il fait une chaleur torride. Et… les joueurs…

Edoire : Oui, c'est bon, on sait !

Scène V

Mariane arrive.

Edoire : Ah, une dame. Imaginez un match de tennis. Racontez-le moi.

Mariane : Le soleil est brûlant. Il…

Edoire : Suffit ! Je vais la faire moi-même, cette rédac de m…, pardon !

Acte II, scène unique

Edoire est à l'école dans sa classe. Il montre sa rédaction à son professeur.

Le professeur : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Edoire : Bah ! C'est ma rédac !

FIN

06.07.21

Thème : j'ai pas d'idée

Jour de rédaction

Le père – le fils

Le père : Tu vas faire une rédaction.

Le fils : Mais...

Le père : Tu as 3 heures !

Le fils : C'est...

Le père : Et bien, 2 heures alors !

Le fils : Ah, oui...

Le père : Alors 1 heure !

Le fils : Ah, mais...

Le père : Et puis, une demi-heure, c'est bien assez !

Le fils : Mais...

Le père : Il y a un thème !

Le fils : Oui, oui...

Le père : C'est « deux routiers » !

Le fils : D'accord, euh...

Le père : Ou alors « trois puces » !

Le fils : Problème, euh...

Le père : Ou encore « quatre tontons » !

Le fils : Super, mais...

Le père : J'y suis : « cinq cercueils » !!!

Le fils : Euh...

Le père : Non ?

Le fils : Si...

Le père : « Six flics en uniforme », ça te plaît ?

Le fils : Très bien...

Le père : « Dix gorilles bleus », ça a du style !

Le fils : Ok, euh...

Le père : Quoi ?

Le fils : Et bien, on est mercredi !

Jour de rédaction - épilogue

Le père : Alors, on va faire une dictée !

Le fils : Mais...

05.07.21

Maurice et son prof.

Maurice est au téléphone :

« Allô, prof ?

-...

- Ah, te voilà !

-...

- C'est Maurice, imbécile !

-...

- Mais si, tu es un imbécile !

-...

- Oui, alors voilà, les 100 lignes, là !

-...

- Oui, où je devais recopier « Ne pas écrire de gros mots au tableau » !

-...

- Non, elle n'est pas finie ! Elle est pas débutée !

-...

- Nan, je la ferai pas !

-...

- Me parle pas sur ce ton ! Sinon, j'vais raconter des choses à la directrice !

-...

- Si tu veux vraiment la punition, t'as qu'à te dém...euh, la faire toi-même !

-...

- Baisse d'un ton !

-...

- Non, tu veux pas ?

-...

- Attention, la direc' !

-...

- Ca va, c'est bon pour les excuses.

-...

- A propos, tu connais ma devise ?

-...

- Non ?

-...

- C'est « Si je veux pas, je fais pas » !

-...

- Qu'est-ce qu'elle a ma devise ?

-...

- Elle te plaît pas ?

-...

- Si ?

-...

- Bon, ça va.

-...

- Je veux plus t'entendre ! »

Clic !

Maurice est calmé. Il va finir sa punition ! Même s'il n'y a personne au bout du fil, ça fait du bien !

28.06.21

Un client assez timide

Le client – Le dentiste – L'assistant

Le client : Euh, docteur ?

Le dentiste : Oui ?

Le client : Euh, rien… Mais, euh… non.

Le dentiste : Quoi ?

Le client : Rien...

Le dentiste : Ouvrez la bouche en grand ! Faites « AAAAAA ! »

Le client : Ahioa haolihaèh !

Le dentiste : Comment ?

Le client : Rien, rien !

L'assistant (Au dentiste) : Votre client est très timide !

Le dentiste (A l'assistant) : Mais non ! Mais non !

Le client : Euh, docteur ?

Le dentiste : Oui ?

Le client : Euh, j'ai rien dit...

L'assistant (Au dentiste): Il est très, très timide !

Le dentiste (A l'assistant) : Je vous dis que non !

Le client : Mais, ...docteur !?

Le dentiste : Quoi ?

Le client : Rien du tout !...

Le dentiste : Ah ! Bon !

Le client : Euh… Si, auriez-vous un mouchoir ?

24.06.21

Bagarre entre légumes

La patate Verte - La patate Jaune – le concombre – la tomate – le navet – le poireau – le citron

La patate Verte : Bonjour madame.

La patate Jaune : Bonjour machine. Qu'êtes-vous donc ?

La patate Verte : Je suis une carotte ! Je suis verte, je suis ronde, je suis une carotte !

La patate Jaune : Ah bon ?

La patate Verte : Oui ! Une carotte !

Le concombre : Mais voyons ! Une carotte, c'est bleu ! Vous, vous êtes un navet !

La tomate : C'est vous, le navet ! Un navet, c'est pas vert ! C'est rouge ! Ça, c'est une courgette !

La patate Verte : Alors, je suis une courgette ?

La tomate : Oui ! Courgette !

Le concombre : Non ! Navet !

La tomate : Si ! Courgette !

Le concombre : Non, non et non ! C'est un navet ! Un navet ! Regardez vous-même ! Elle est verte !

La tomate : Un navet, c'est rouge, comme les citrons !

La patate Verte : Mais je vous dis que je suis une carotte ! Je suis une carotte, une carotte !

La patate jaune : Ah ! Mais pas du tout ! Vous êtes...

Le navet : …une feuille de salade ! Comme moi !

Le poireau : Non, plutôt un topinambour.

Le citron : Et si c'était, euh, tout simplement, euh, une patate ?

Bagarre entre légumes - épilogue

Le concombre : Euh, vous êtes sûrs que ce n'est pas juste un petit peu un navet ?

La tomate : Nan ! Patate !

21.06.21

Le ventilateur

Le client- Le vendeur

Le client : Je voudrais un ventilateur, monsieur.

Le vendeur : Ah ! Un ventilateur.

Le client : Oui. Mais pas un de ces énormes trucs ! Non !

Le vendeur : Ah ! Vous voulez un ventilateur pas trop gros.

Le client : Je ne veux pas non plus qu'il soit tout petit !

Le vendeur : Ah ! Vous voulez un ventilateur ni trop gros, ni trop petit.

Le client : Oui. Attention, je ne veux pas qu'il fasse des ouragans !

Le vendeur : Ah ! Vous voulez un ventilateur ni trop gros, ni trop petit qui ne souffle pas trop fort.

Le client : Oui ! Mais pas trop complexe ! Juste le bouton allumage, arrêt !

Le vendeur : Ah ! Vous voulez un ventilateur ni trop gros, ni trop petit qui ne souffle pas trop fort et qui n'est pas trop complexe.

Le client : Oui !… Et je ne veux pas qu'il coûte trop cher ! Pas à 200€ par exemple !

Le vendeur : Ah ! Vous voulez un ventilateur ni trop gros, ni trop petit, qui ne souffle pas trop fort et qui n'est pas trop complexe, ni trop cher.

Le client : Oui ! Exactement ! Montrez-moi le produit.

Le vendeur : Je suis désolé, monsieur, mais nous ne vendons pas de ventilateurs...

Le ventilateur - épilogue

Le client : Je voudrais alors un radiateur. Mais il faut...

18.06.21

Le feu rouge

Le policier – Le conducteur – Le fils

Le policier : Monsieur, vous avez grillé un feu ! Pourquoi ?

Le conducteur : Mon petit Grégoiritouné, mon fils, n'arrêtait pas de crier ! Alors je lui ai donné une baffe !

Le fils : Ouin ! Ouiiiiiiiiiiiin !!!

Le policier : Quel rapport avec...

Le conducteur : Ouh ! Il m'agaçait ! Il m'agaçait !

Le policier : Monsieur, euh...

Le conducteur : Avez-vous des enfants ?

Le policier : Oui, mais...

Le conducteur : Oh ! Vous en avez aussi ! Ils sont sages, les vôtres ?

Le policier (Le policier s'agite) : Oui, très sages ! Pour en revenir à...

Le fils : Ouin ! Ouin !

Le conducteur : Arrête de pleurer ! Tu m'énerves !

Le policier (Le policier perd son calme) : Monsieur ! Que...

Le conducteur : Ah ? Ils sont sages ? Je leur apporterai des caramels ! Ce n'est pas comme les miens…

Le policier : Monsieur ! Que criait votre gosse ?!

Le conducteur : Eh bien, il criait, ça m'énervait, ça m'énervait !

Le policier : Qu'est-ce qu'il criait ?!!!

Le conducteur : Il criait : « Attention au feu rouge !!! »

Le feu rouge - épilogue

Le conducteur : C'est un « Procès Verbal » ou un « Procès Nominal » que vous allez me mettre ?

Le policier : Euh… Je vais y réfléchir...

24.11.19 – 17.05.20

L'Indien maudit, court-métrage

scénario,dialogues,décors,costumes-accessoires,choix des musiques,mise en scène

GENERIQUE DE DEBUT

Musique : Pascal Parisot – Bêtes en stock : n°17

PANNEAU : L'INDIEN MAUDIT

PANNEAU : MISE EN SCENE / SCENARIO

PANNEAU : DISTRIBUTION

Rôles :

L'indien

Le vieux sage

Le coyote

SCENE 1 : le camp de l'indien

L'indien pêche et attrape un poisson :

- Ah, ça mord !! Un beau poisson !

Il le fait griller :

- Je vais le faire griller. Alors, j'allume le feu et je pose le poisson sur la grille.

(attente)

- Ah, voilà, il est prêt. Je vais me régaler.

L'indien mange le poisson.

Coups de feu – une bataille commence.

- Mince, les cow-boys !

On tire sur l'indien. Il est touché et tombe au sol :

- Aaaaaaaah !!!!

Mais il ne meurt pas et il se relève :

- Mais, j'aurais dû mourir ! C'est bizarre… Je vais aller voir le vieux sage.

SCENE 2 : le tipi du vieux sage

L'indien va trouver le vieux sage, dans sa tente.

Le vieux sage lui dit :

- Je sais pourquoi tu viens me voir. Le poisson était maudit. Il t'a donné sa malédiction.

Va trouver la boule magique qui est dans le désert ! Elle te guérira.

PANNEAU : Après un long, un très long voyage

SCENE 3 : le désert

L'indien va dans le désert et trouve un coyote.

- Tiens ! Un coyote ! Bonjour.

Puis l'indien trouve la boule magique et murmure :

- Qu'est-ce que c'est que ce machin qui brille ? Ah, la boule magique !

SCENE 4 : la grotte

A la tombée de la nuit, l'indien trouve une grotte :

- Voilà une grotte, je vais pouvoir me reposer.

Il s'y installe avec le coyote.

PANNEAU : Au petit matin

L'indien et le coyote se réveillent.

L'indien, en regardant la boule de plus près :

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

Le coyote :

- C'est un poisson magique !

PANNEAU : Après un long, un très long voyage

SCENE 5 : le tipi du vieux sage

L'indien va voir le vieux sage pour enlever le poisson magique de la boule.

L'indien :

- J'ai trouvé la boule magique, vieux sage !

Le vieux sage rentre dans sa tente et ressort avec un poisson :

- Tiens, mange.

L'indien mange le poisson magique et n'est plus maudit. Il recrache la malédiction :

- Raaaaaaah !

EPILOGUE 

Les acteurs dansent.

Musique : Miraï ma petite sœur (bof) – New Style

GENERIQUE DE FIN

PANNEAU : Fin

Musique : Miraï ma petite sœur – New Style (fin)

Générique

Main tenant la boule magique